Voyage en Écosse

Publié le par Méli

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Un jour de plus, mon école est fermée pour cause de neige – 20 inches of snow, c'est pas rien, haha. Donc je vais pouvoir chouchouter un peu mon blog que j'ai boudé lors de ma grande période touristique. Et si je vous racontais mes aventures en Écosse ? Ça date un peu, mais bon, j'suis sûre que vous y trouverez votre compte.

Donc, l'Écosse...

C'est un rêve d'enfant. J'ai toujours eu envie de visiter l'Écosse. Je voulais y faire mon assistanat à la base, mais, étant donné que c'est une région très demandée, j'ai du me faire une raison et me contenter de classer la région dans ma catégorie tourisme.

L'aventure débute durant les vacances de la toussaint. Après avoir envoyé un mail aux assistants de la région et trouvé trois clampines pour venir m'assister, nous voici, par un magnifique mardi matin, à 5h20, dans la gare de Nottingham. Avec des cernes sous les yeux. Il faut dire qu'on n'a pas spécialement beaucoup dormi. Et le train est la plus longue étape du jour. Nous arriverons à Édimbourg aux alentours de onze heures.
Car oui, nous nous rendons dans la capitale. Pour la simple et bonne raison que faire toute l'Écosse en trois jours, c'est juste pas possible, et que la ville est assez énorme pour nous occuper jusqu'au vendredi suivant, où nous rentrerons dans notre bon vieux Nottinghamshire. Donc. Une heure de train jusqu'à Sheffield, puis correspondance pour prendre le train directement jusqu'à notre destination.

Dans le train, nous avons essentiellement dormi. Enfin, elles ont essentiellement dormi. Car, et tout mon entourage vous le dira, si je m'endors à une vitesse surprenante dans une voiture, je n'y parviens pas vraiment dans un train. Je me suis donc contentée de somnoler pendant un quart d'heure, observant le paysage des villes que nous traversons. Doncaster, Leeds, York, Newcastle...

Et puis, peu après Newcastle...
La Mer du Nord. On est à moins d'un kilomètre de la côte et la mer se détache, là, juste sous mes yeux ébahis de franc-comtoise qui voit pas la mer très souvent. Il n'en fallut pas plus pour ne plus me faire décoller le nez de la vitre. La mer, superbe, majestueuse, virevoltant au gré du vent qui souffle, dans le nord de l'île. Des belles vagues, quelques menues falaises, des plages désertes, des rochers qui émergent de la flotte... Superbe. Un spectacle à graver dans la mémoire sans jamais l'en effacer.

Et voici qu'on s'éloigne à nouveau de la côte, jusqu'à passer devant un panneau England/Scotland. Quelques minutes plus tard, un autre panneau : Edinburgh – 50 miles. Autrement dit, on y serait dans un peu plus d'une demi-heure. Cette fois, elle tient plus en place la Méli.
Et puis, enfin, la ville, l'immense capitale, se dresse autour de nous. On la traverse, et on se glisse dans le centre ville, où la gare nous ouvre ses bras. Édimbourg, terminus du train. Heureuse comme tout, je ne me fais pas prier pour descendre, et observer la gare tout autour de moi. On est enterrée. C'est l'impression que ça donne. Si je ne m'abuse, la gare, et donc les lignes de fer qui la relient, sont dans le lit d'une ancienne rivière... Ou plutôt fleuve, qui devait se jeter dans la Mer du Nord – si on en croit les autochtones. Wah. Trop cool.
Et forcément, nous sommes quatre filles en tourisme. Et FORCÉMENT, qu'est-ce qu'on croise, à la sortie de la gare ? Un centre commercial. Si, si, je vous jure. Mais bon, on est fortes, et pis, il y a plus urgent à faire : trouver l'auberge de jeunesse qui, selon mes recherches, et si près de la gare qu'on devrait pouvoir la trouver sans difficulté.

Tu parles Charles.

On suit les indications qu'internet m'a indiquées, et on arrive à une enseigne de l'auberge de jeunesse. On entre, et, surprise ! C'est un kebab.
Bon. Le gentil monsieur il nous dit qu'ils ont déménagés, mais qu'il faut juste remonter la rue, on devrait le trouver facilement. Mais bien sûr. Oh, on l'a trouvée, pour sûr. Après avoir tourné en rond pendant une bonne heure, à faire tout le tour des rues environnantes, pour finalement le trouver... Juste en face du kebab. Il s'est pas un peu fichu de nous, le bonhomme ? Mais bon... Le bon point, c'est qu'on peut enfin poser nos affaires, et partir pour de nouvelles aventures. Mais avant toute chose... Manger. Et le Royaume-Uni, je ne le répèterais jamais assez, est bourré de fast-food, donc on se retrouve au Burger King du coin. No problem.

http://nsa20.casimages.com/img/2010/12/01/101201094644586900.jpgBordel, on est en Écosse. Ouaaaaaais !

L'après-midi sera corsé. On fera le tour des ruelles qu'on avait déjà croisées quand on était à la recherche de l'auberge. J'avoue que le reste est flou et que je ne me souviens plus très bien dans quel ordre on a fait quoi, ni si tout était ce jour-là mais... On est allé prendre des photos de the Elephant House place of Birth of Harry Potter– sommes allées au château d'Édimbourg, majestueux et depuis lequel on a une superbe vue... Gâchée par un échauffaudage en plein milieu du décor, avons pris des photos de William Wallace, avons visité le Wee Shop, magasin de souvenir, et sommes allées contempler la Cathédrâle St Gilles, majestueuse, qui se dresse tout près d'un monument à la mémoire d'Adam Smith.
Pfiou, tout ça. Il faut dire qu'on n'est pas rentrées dans le château, la visite payante étant un peu chéros.

 

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Et ensuite...
The National Museum. Ça c'était super glop. Bon, normalement, il marche de manière chronologique. On commence par la formation de la Terre, et on remonte, progressivement, dans l'histoire, jusqu'à la période actuelle. Outre le fait qu'on n'ait pas tout fait – le musée a fermé à 17h – on s'est allègrement perdues dedans. On a d'abord visité la Renaissance, puis l'Antiquité, puis la Préhistoire, puis la Révolution Industrielle... En passant par l'époque romaine qui était quelque part au milieu de tout ça. Et pourtant, on a essayé de suivre la chronologie. Mais on a pas tout compris comment ça marche.
Outre ce petit problème, ça a été très intructif, et la partie concernant la préhistoire a été celle qui m'a le plus impressionnée – avec la révolution industrielle. Les décors, reconstitutions des environnements, et les petits jeux de lumières m'ont conquise. L'immense Steam Engine aussi, d'ailleurs, où ils expliquaient le fonctionnement exact de la machine, de l'importance de la pression... J'ne me souviens plus de toutes les explications, mais c'était super aussi – j'aurais du prendre des notes.

 

Mais la fermeture nous a obligées à aller ailleurs. Le souci, c'est qu'à 17-18h, tout ferme. Magasins y compris. Donc il ne reste plus grand chose à faire... On va faire un peu de lèche-vitrine, puis on retourne à l'auberge de jeunesse pour prendre un thé – aucune d'entre nous ne boit de café. Et là, le miracle de l'auberge de jeunesse : on tombe sur un lyonnais, venu ici pour un stage de quatre mois. Trop cool. Voici comment tout commença : on papote, on papote, et on finit par se retrouver, une heure plus tard, dans le pub du coin, à rigoler et à s'amuser.

Fin de la première journée. Niiiiiice.

 

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Day two.

On partage notre chambre avec deux petites anglaises, et la nuit a été assez drôle, parce que quelqu'un s'est retrouvé coincé dans le couloir, sans sa clef. Ballo. On se lève à une heure raisonnable pour des françaises en vacances, et on va déjeuner. Dans le couloir, mon tact incarné lance : « Au fait, le mec coincé dans le couloir hier, il a pu rentrer? » Une voix profonde me répond, juste derrière moi.

« Ouais, merci, désolé pour le bruit. »

Oups.
Je crois que c'était lui. Encore un français. Toulousain, cette fois. Qui vient prendre son petit déjeuner avec nous. Lui, il a vécu à Édimbourg par intermittence pendant quatre ans, et est ici pour un mois. Il nous donne quelques petits coins sympa à visiter, notamment l'
Arthur's Seat, une colline de la ville. Il nous explique comment nous y rendre, et ajoute que la vue, en haut, vaut vraiment le coup. Il nous parle d'une promenade d'une heure, pas difficile, très sympa. Bien. Emballées, et vu le soleil, on projette d'aller pique-niquer là-haut.
Ahah. Naïves que nous sommes.

 

http://nsa20.casimages.com/img/2010/12/01/101201095302496403.jpgPremière étape : aller chercher à manger. Une fois parées, nous voici en route, alors que midi sonne. Nous passons devant le parlement écossais, que nous irons visiter au retour, et, en une petite heure, nous voici au pied des deux collines. D'après notre ami Toulousain, la vue vaut plus le coup sur la plus haute, en toute logique. Voici comment nous jetons notre dévolue sur la plus difficile à grimper... Du haut de ses 257mètres. Le pire, ce n'est pas ça. Ni nos chaussures absolument pas adaptées. Non, le pire, c'est le vent, si fort qu'il a manqué – sans mentir – de me faire tomber plusieurs fois.
La montée est pénible, mais pas très longue. La vue de la ville s'étale peu à peu devant nous, majestueuse. Nous avons vue sur la mer, vue sur le paysage alentours, les montagnes au loin, la ville à nos pieds. Le vent dans les cheveux, qui nous dissuade carrément de rester pique-niquer. Alors, on redescend, après quelques photos du paysage et des quelques bizarreries trouvée là haut. On pique-niquera un peu plus tard, à l'abri du vent, dans un parc entouré d'arbres. Puis, on visitera le Parlement Écossais, où j'ai subi ma première fouille pour avoir fait bipé le portique. Bon, quand je dis visiter... On a guetté l'exposition en cours et avons fait le tour de la boutique de souvenirs, en bonnes touristes.

Puis on refait le rituel du soir. On va prendre un thé dans la cuisine de l'auberge, où on rencontre... Deux assistantes autrichiennes, elles aussi ici en vacances. Huhu ! Voici qu'on papote, qu'on échange nos anecdotes, notre avis sur le pays... Elles nous informent qu'elles ont trouvé un genre de programme les amenant le lendemain dans les Highlands pour la journée, et les font revenir le soir. Wah, les veinardes, elles vont voir le Loch Ness ! Trop jalouse. Mais en attendant, on programme une soirée, dans un pub un peu hippie conseillé par le monsieur qu'on a rencontré le matin-même, et dont on n'a jamais sur le nom – ces deux filles-là non plus d'ailleurs.

Et peu avant qu'on parte... On retrouve notre compagnon de la veille, le Lyonnais en stage – Adrien de son nom - ! On l'enjoint à nous rejoindre, et nous mettons en route jusque là-bas.

 

Grosse désillusion.
Le pub de hippie en question est... Sale, délabré, et autres adjectifs vraiment pas glop. Je ne serais pas surprise de voir un rat surgir de derrière le comptoir. Face à ce constat, on se taille fissa, et on va se réfugier dans le premier pub qu'on croise... The Elephant House. Oui, la birth place d'Harry Potter. Huhuhu. Étonnamment, niveau déco, on ne trouve rien de très excitant. Surtout des éléphants, et rien sur JKR, sinon quelques petites coupures de journaux, sur le livre ou les films. Mais vraiment, faut chercher.

Après une pizza et un peu de cidre, on retrouve Adrien, avec un peu de culpabilité pour ne pas avoir pu prévenir les autrichiennes du changement de programme. Le pub ferme, on va ailleurs. Une bonne petite soirée, bien sympa, comme la veille, après laquelle on rentre à l'auberge.
Où tout se déroule bien jusqu'à environ quatre heures du matin.

 

À quatre heures du matin, les Londonniennes avec qui on partage la chambre rentrent. Et pas seules. Non, non, l'une d'elle est accompagnée par un mâle. Mal réveillée, je vois ça d'un mauvais oeil, et tente de me rendormir. Deux d'entre nous réussiront. Moi non, pas plus que l'espagnole du groupe, qui dort sur le lit au dessus du mien. Et elle, elle est très bien réveillée. Et quand je comprends ce qu'il se passe derrière moi, je suis tout d'un coup très bien réveillée.
WOW ! Je rêve ou... Non... Ils vont pas oser...
Si. Ils ont osé x_x.
Pas jusqu'au bout, dixit mon amie expagnole qui était plus réveillée que moi – j'avoue que je me suis planquée sous ma couette. Ils sont allés se finir ailleurs, probablement dans les douches ou les toilettes. Mais... OMGWTFBBQ. Ils ont osé bien s'entamer quand même. Et ils sortent... Pour revenir un peu plus tard. Et monsieur ronfle. Oh bordel.
Autant vous dire que j'ai pas dormi du reste de la nuit. Il est parti à 7h30, sans se préoccuper de faire du bruit ou pas. Ça, oui, ça nous a fait jaser toute la journée. Et 'voyez, j'en jase encore.

 

Day three.

http://nsa20.casimages.com/img/2010/12/01/101201095457830858.jpgLever 9/10h, douche, préparation, petit déjeuner, nous voici prêtes à partir. Notre amie espagnole a eu un appel, la veille, sa cousine venant lui faire une surprise en arrivant chez elle pour le week-end, donc... Elle devra rentrer dans l'après-midi, un jour plus tôt que prévu. Donc on se dépêche d'aller faire le tour de ce qu'on n'a pas encore fait. La Cathédrale Ste Mary, le théâtre, quelques églises, la colline en face de l'Arthur's Seat... On se promène, plus qu'autre chose. On fait le tour, allons faire un peu de shopping, et bientôt, l'heure sonne et on doit accompagner notre amie à la gare. La journée a passé très vite, et je ne me souviens plus de tout ce qu'on a fait. Je me souviens être allée aux boutiques de souvenirs, pour qu'elle s'en trouve un.
Oh oui.
Je me souviens aussi de cette boutique, aux allures très... Ésothériques. Les filles ont pensé à une boutique celtique, mais perdu, c'était bien un truc pour adolescents qui croient en la magie. Pourtant... Le gérant comprend le français, et nous repère vite, et on se met donc à papoter avec lui. Très sympa. Il nous raconte la légende d'une reine égyptienne, Scottie, qui, après avoir fait du commerce avec les Écossais, aurait donné son nom à la terre, qui est donc devenue Scotland. Très intéressant, très instructif.

La fin d'après-midi, après le départ de notre amie, est un peu morne. On zone un peu dans les boutiques de souvenirs, et le soir... On sort entre filles, cette fois, dans un petit pub du coin, où un groupe de rock local interprète des chansons britanniques célèbres. Donc on chante, on papote, on rigole... Et on va se coucher.

 

Day four. Last day in Edinburgh.

Même rituel que d'habitude. On se lève une heure plus tôt, néanmoins, parce qu'on voudrait visiter la Art Gallery qu'on a repéré la veille. Ce qu'on fait. Tout est fermé, excepté l'exposition au sous-sol, sur le thème du corps. Encore une fois, aussi intéressant qu'instructif. Puis, on va juste en face, dans cette Fruit Gallery qui m'intrigue depuis que je l'ai aperçue. C'est une galerie d'art contemporain qui ne me parle absolument pas, mais intéressant malgré tout. Mention spécial à l'escalier notedepiano, qui joue quand tu marches dessus. Je me suis bien amusée avec, j'avoue. Je reste une grande gamine.
Et puis... On va manger. Et enfin, adieu Édimbourg, nous voici dans le train, direction Nottingham... Fin des vacances. Arrivée vendredi 29 octobre, à 17h. Bouh.

 

J'ai bon espoir, maintenant, de partir en week-end à Manchester. Néanmoins, ça me paraît compromis... Ça neige pas mal, par ici, et les trains ne circulent pas... Espérons que ça se calmera d'ici samedi !

Publié dans Tourisme

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